Cette année, un de nos jeunes collaborateurs, Arthur Porcheron, a participé à la compétition The European Car Mechanic Junior : l’un des concours juniors les plus prestigieux en Europe dans l’automobile.

Cette compétition regroupe les meilleurs étudiants des écoles automobiles européennes. Arthur Porcheron, apprenti Bac Pro au CFA du GARAC (école française de la profession), a hissé le GARAC à la 3ème place du concours européen Mechanic Junior qui a eu lieu cette année à Brno en République Tchèque.

Nous avons eu le plaisir d’interviewer Arthur pour nous parler de la compétition.

Bonjour Arthur, peux-tu te présenter ?

Je suis Arthur Porcheron, j’ai 20 ans et je suis en Bac Pro mécanique et maintenance des véhicules au sein de l’école GARAC et en apprentissage chez Horizon, La Défénse.

Comment as-tu participé à ce concours et peux-tu nous expliquer en quoi cela consiste ?

Mon professeur d’atelier, Monsieur Lenoir, m’a proposé de participer à ce concours ce à quoi, j’ai répondu positivement. Le GARAC a organisé un pré-concours afin de sélectionner les meilleurs élèves, une épreuve comportant une vingtaine de questions tirées du concours européen suivi d’un entretien. Huit élèves ont réussi : sept élèves de BTS et le seul en terminal, moi-même. Nous avons donc pris un vol à destination de la République Tchèque pour une semaine !

The European Car Mechanic Junior, est un concours européen regroupant les différentes écoles automobiles. Il se compose en deux parties : une partie théorique composée de 100 questions et une épreuve pratique de 10 épreuves, comme le diagnostic, la métrologie moteur, le réglage caméra et bien d’autres.

Comment t’es tu préparé ?

Pour la partie théorique, j’ai révisé à fond les 500 questions qui avaient été données aux concours précédents. Le GARAC m’a accompagné pour ma préparation et j’ai été testé à plusieurs reprises sur les épreuves de pratique.

Comment se sont déroulées tes épreuves ?

Bien en général, j’ai trouvé le niveau très élevé sur la partie théorique. Pour la pratique j’ai eu un souci pour la mise en place du matériel, certains outils ne correspondaient pas et j’ai perdu beaucoup de temps.

Tu t’en sors quand même très bien ?

Oui, je finis 3ème avec 516 points mais un peu déçu car à quelques points près je finissais 2ème ! mais je suis le seul français depuis 2016 à avoir gagné… les autrichiens étaient très forts.

Quels souvenirs retiens-tu de cette semaine ?

Moi qui ai pas mal voyagé plus jeune, j’ai trouvé très intéressant d’échanger avec d’autres élèves de pays européens, de discuter et de passer de bons moments ensemble.

Un petit mot sur la suite de ton parcours ?

En septembre, je souhaite rester en alternance chez Horizon et rentrer dans l’école de formation BMW France pour 15 mois.

Merci Arthur et bonne continuation !

Le GARAC, un peu d’histoire…

Seule école Nationale de la profession

En 1947, alors que la France se relève de la guerre et se reconstruit, les différentes chambres syndicales de l’automobile et du cycle décident de se réunir pour répondre aux importants besoins en formation de leur secteur. Moins d’un an plus tard, leur regroupement donnera naissance au Groupement d’Apprentissage de la Réparation Automobile et du Cycle, était née le GARAC.

Depuis cette époque, le GARAC est le seul organisme au sein duquel se retrouvent tous les acteurs de l’amont comme de l’aval de la filière automobile, dans un esprit de consensus pour le bien des entreprises et des jeunes.

Le GARAC, visionnaire depuis toujours

Née de l’audace et de la détermination, l’École de la profession a toujours joué un rôle moteur dans l’univers de la formation automobile. En mai 1968, alors que la contestation immobilisait Paris et sa banlieue, le GARAC a réussi à faire passer les examens aux élèves et à faire tourner les moteurs des voitures en se procurant de l’essence auprès de ses partenaires professionnels. Bien décidé à contribuer aux progrès de son secteur, le GARAC n’a eu de cesse de faire évoluer la réparation automobile depuis l’après-guerre.

C’est ainsi que l’école se vit confier la création de la première section privée du BTS dans ce domaine.

Une expérience d’exigence et d’excellence qu’elle renouvellera avec la création, en 1984, du premier Bac Pro Carrosserie avec la FFC, en 1988, du BTS Option Moto avec la CSIAM et la FNCRM, puis en développant une filière tertiaire liée à l’auto, la moto et le véhicule de transport routier. Vingt ans plus tard, le GARAC crée avec la profession et le CNAM, le premier diplôme d’Ingénieur en maintenance automobile.