Formula E : le grand prix électrique à Paris
Formula E : le grand prix électrique à Paris
Après Monaco, le championnat de monoplaces 100% électrique a fait étape dans la capitale le 20 mai. L'occasion de promouvoir la voiture de demain et ses performances technologiques.
Troisième saison mondiale pour la Formula E, qui totalise dix circuits dans le monde au cœur des villes : de Hong-Kong à New-York, en passant par Marrakech, Buenos Aires et Mexico. Paris a accueilli cet événement technique et festif pour la seconde fois. Le parcours a été homologué par la FIA et les organisations de contrôle français de circuit en ville.
Une belle performance en ville.
La course a démarré à 16h00 sur un circuit long de 2 kilomètres et 14 virages autour du célèbre monument des Invalides. « Il y a deux belles lignes droites dès le départ, ce qui permet une grande puissance d'accélération au démarrage et laisse présager je l'espère de beaux dépassements » explique Pierre Gosselin, Directeur du Qatar Airways Paris ePrix.
Performances techniques
La conduite de monoplaces électriques contraint le pilote à de véritables prouesses techniques. Le ePrix a un règlement très strict car il y a une consommation à ne pas dépasser. La régénération au freinage permet de contrôler sa consommation et surtout de recharger la batterie.
La recharge de la batterie reste pourtant insuffisante pour l'ensemble de la course et un arrêt unique au stand pour changer de voiture s'impose. « D'ici deux ans, cet arrêt n'aura plus lieu d'être car la batterie aura suffisamment d'autonomie pour tenir toute la durée de l'événement » précise Pierre Gosselin.
La localisation du circuit au cœur de la capitale contribue à la promotion de la voiture électrique. « Anne Hidalgo, la maire de Paris, souhaite défendre les véhicules électriques, d'Autolib' à la Formula E », confie encore Pierre Gosselin. « C'est une bonne nouvelle que le sport automobile se soit engagé dans le secteur du véhicule électrique car les performances développées arriveront plus rapidement pour le grand public. »
Source : Le Figaro
06/2017